Un an après le lancement de Graph Search de Facebook en version web, des rumeurs courent sur un projet de mise en service d’un Graph Search pour mobile. Mais quel bilan tirer du Graph Search web ?
Utilisable en langue anglaise, il est présenté comme un outil innovant, comme nous vous l’annoncions dans ce blog il y a quelques mois. Les fonctionnalités essentielles de Graph Search sont axées sur l’agglomération des différentes informations dans une interface plus visuelle. Pages, éléments, Like, photos, lieux, etc. sont désormais accessibles facilement, réunissant toute l’identité publique d’un utilisateur de Facebook. Il s’agit donc pour les utilisateurs de gérer au mieux leurs données voire de les verrouiller afin de ne pas laisser des informations personnelles accessibles à tout public. L’accès de Graph Search sur le support mobile d’un smartphone, par exemple, aura pour effet la propagation de l’ouverture des données à tous ses utilisateurs non protégés, mais permettra aussi une plus grande fluidité dans la circulation des échanges d’informations entre amis.
Au regard de ces enjeux, certains considèrent qu’il devrait y avoir une option permettant aux internautes de s’opposer à ce que leur profil et leurs publications puisse être retrouvés par l’intermédiaire de Graph Search. C’est également ce que demande l’ensemble des CNIL européennes dans leurs recommandations aux réseaux sociaux. En effet, le G29 recommande que les profils à accès limité ne soient pas repérables par les moteurs de recherche internes des réseaux sociaux, y compris lors d’une recherche par lieu.
On constate à l’utilisation que Graph Search est un outil formidable pour la convergence des données à condition d’en assurer la parfaite maîtrise pour éviter leur éparpillement et leur diffusion à tous. La CNIL propose sur son site un test sous la forme d’une fiche Graph Search. A voir ici : www.cnil.fr