Ce langage de programmation gratuit et opensource, se veut de haut niveau, performant, et dynamique, avec pour objectif le calcul scientifique et l’analyse statistique.
Julia possède une syntaxe familière aux utilisateurs d’autres environnements. Ce langage fournit un compilateur sophistiqué, distribué en exécution parallèle, une bonne précision numérique, et une riche bibliothèque de fonctions mathématiques. La bibliothèque, en grande partie écrite en langage Julia, intègre d’autres éléments comme C et Fortran, et du Python avec la collaboration entre les communautés iPython et Julia.
Les caractéristiques essentielles de Julia se trouvent dans les nombreuses possibilités de combinaison des arguments, une performance proche des langages compilés comme C, l’intégration d’un gestionnaire de paquets, des fonctions Python avec l’utilisation du package PyCall. Ce langage combine également des fonctionnalités de R. Bref, il s’inspire de nombreux autres langages puisqu’on y retrouve également Matlab, Lisp, Perl, et Ruby.
Est-ce cette pluralité d’inspiration qui lui permet d’atteindre son point fort : sa polyvalence ? Peut-être. De toute façon, selon ses concepteurs, Julia n’a pas vocation à s’imposer et prendre la place des langages existants. Ce nouveau langage est plutôt un éclaireur. Julia, comme éclaireuse des futurs langages de programmation, sachant que l’avenir est aux programmations les plus rapides.
L’avenir devrait donc sourire à Julia qui trouvera sa place au sein des différents langages en cours de développement, pour répondre aux nouveaux besoins. Enfin, l’information ne serait pas complète, si nous n’évoquions pas le nom de son concepteur, Stefan Karpinski, un informaticien chevronné qui a recherché avec Julia le développement d’un langage de programmation rapide, utilisable pour toutes les tâches.